expérience d'atelier
Aujourd’hui, je me suis promenée dans Reims en aveugle avec une super cane qui parle et tout, comme dans Amélie Poulain. Mais en glauque. D’abord, avec ses pissenlits_ elle voulait que je les touche_ elle m’a fait penser à mon cochon d’Inde mort. Je lui ai dit. Elle m’a répondu que les enfants de sa Fifi brindacier étaient eux-mêmes vraisemblablement morts-nés. Ça m’a fait rigoler, moi, tous ces cochons d’Inde morts. Ensuite, ça a été le vidange-W.C. pour camping-car. Qu’est-ce ça peut bien foutre ici, un vidange W-C, on s’est demandé. Moi je savais pas. En tout cas, on n’a pas arrêté d’y retourner. A un moment donné, elle a mis mes doigts sous un robinet. J’étais pas rassurée, rapport au vidange-W.C. sus-mentionné. Mais, bon. Vu les trucs louches qu’elle m’avait déjà fait tripoter, pour l’eau, j’ai pas dit non. Après, elle m’a dit de caresser un fortitia. Soi-disant. Ce qui est con, c’est que j’en ai jamais vu, des fortitias, moi. Du coup, je saurai jamais à quoi ça ressemble. A moins de toucher tous les arbres situés à moins de vingt minutes de marche-yeux-bandés de la comédie de Reims, jusqu’à ce que mes mains se souviennent lequel c’était. Là, je n’aurai plus qu’à enlever mon bandeau. Faudra que j’essaye. Elle m’a aussi parlé des saules pleureurs d’Harry Potter. Mais eux non plus, je les connaissais pas. Ça a du la décevoir mon inculture des arbres et mes moqueries de cochon d’Inde, je l’ai sentie un peu tracassée quand on s’est approché de la Vesle. Encore après, on a compté nos suicidés, mais on a préféré pas trop en parler. La fin, je m’en souviens plus, y a un mur qui m’a sauté dessus.
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